Le déséquilibre des pouvoirs dans le couple : signes et conseils
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Vous êtes-vous déjà retrouvé témoin d’une dispute de couple en public ? Ce moment gênant où l’un des partenaires réprimande l’autre devant vous, vous laissant mal à l’aise à siroter votre verre pour masquer votre embarras. Ces comportements, apparemment anodins, peuvent révéler un déséquilibre de pouvoir profondément ancré dans la relation. J’ai accompagné des centaines de couples confrontés à ces dynamiques toxiques, et j’ai constaté que ces rapports de force asymétriques détruisent progressivement l’intimité, la confiance et l’épanouissement mutuel. Dans cet article, je vous propose d’explorer les signes révélateurs d’un déséquilibre de pouvoir, ses origines psychologiques, et surtout, les stratégies concrètes pour restaurer l’Équilibre Relationnel et construire des Relations Authentiques basées sur le respect mutuel.
Comprendre le déséquilibre de pouvoir dans les relations amoureuses
Une relation saine repose sur un équilibre subtil où chaque partenaire dispose d’une voix égale dans les décisions importantes. J’ai souvent observé que dans ces couples harmonieux, les deux individus se respectent mutuellement, valorisent leurs opinions respectives et cherchent des compromis qui satisfont les deux parties. C’est ce que j’appelle l’Équilibre Relationnel – un concept fondamental de la méthode PsychoTools que j’utilise dans mon coaching.
Mais qu’est-ce qu’un déséquilibre de pouvoir exactement ? Il s’agit d’une dynamique où l’un des partenaires exerce un contrôle disproportionné sur l’autre, créant une relation de type parent-enfant plutôt qu’une véritable alliance entre adultes consentants et égaux. Ce phénomène peut être subtil ou flagrant, conscient ou inconscient, mais ses effets sont toujours corrosifs pour l’intimité et l’épanouissement du couple.
Un jour, j’ai reçu Sophie et Thomas en consultation. En apparence, leur relation semblait fonctionnelle – ils ne se disputaient presque jamais. Mais en creusant, j’ai découvert que cette apparente harmonie cachait un profond déséquilibre : Thomas prenait toutes les décisions importantes sans consulter Sophie, qui avait renoncé à exprimer ses désirs pour éviter les conflits. Cette paix apparente masquait une Dynamique d’Amour toxique qui étouffait progressivement Sophie.
Il existe plusieurs formes de déséquilibre :
Le déséquilibre décisionnel : un partenaire prend systématiquement les décisions importantes sans consultation réelle
Le déséquilibre émotionnel : les besoins émotionnels d’un partenaire sont considérés comme plus importants
Le déséquilibre financier : le contrôle des ressources économiques crée une dépendance
Le déséquilibre social : un partenaire dicte qui l’autre peut fréquenter ou non
Le déséquilibre sexuel : les désirs d’un partenaire priment systématiquement sur ceux de l’autre
Ce qui rend ce phénomène particulièrement insidieux est sa nature souvent invisible pour ceux qui le vivent. Les deux partenaires peuvent s’être habitués à cette dynamique malsaine, la considérant comme « normale » ou inévitable. L’Échelle d’Influence développée dans mon cabinet permet d’évaluer objectivement ces déséquilibres que les couples ont parfois intégrés à leur fonctionnement quotidien.
Type de relation
Distribution du pouvoir
Impact sur la relation
Relation équilibrée
Pouvoir partagé équitablement, prise de décision collaborative
Pouvoir majoritairement chez un partenaire avec consultation de l’autre
Frustrations périodiques, communication limitée, insatisfactions croissantes
Relation fortement déséquilibrée
Pouvoir concentré chez un partenaire, l’autre réduit à l’obéissance
Perte d’estime de soi, ressentiment, détérioration de l’intimité, risque de rupture
L’équilibre parfait n’existe pas, et ce n’est d’ailleurs pas l’objectif. Dans toute relation saine, il y a naturellement des domaines où l’un des partenaires prend davantage les rênes. Par exemple, Marie, une cliente passionnée de design d’intérieur, avait naturellement plus d’influence dans la décoration de l’appartement qu’elle partageait avec son compagnon. Lui, plus à l’aise avec les finances, gérait davantage cet aspect. Cette spécialisation naturelle n’est pas problématique tant qu’elle repose sur un consentement mutuel et une reconnaissance des compétences de chacun, plutôt que sur une imposition.
Le véritable problème survient lorsque ce déséquilibre devient systémique, touchant la majorité des aspects de la vie commune, et surtout, lorsqu’il n’est pas reconnu ni discuté ouvertement. C’est pourquoi la première étape vers une Harmonie des Rôles passe par la prise de conscience et l’acceptation de l’existence de ce déséquilibre.
Comment savoir si votre relation souffre d’un déséquilibre de pouvoir : Les signes révélateurs
Comment savoir si votre relation souffre d’un déséquilibre de pouvoir ? Pour répondre à cette question cruciale, j’ai développé avec mon équipe une grille d’observation basée sur des comportements concrets. À travers mes années de pratique, j’ai remarqué que ces déséquilibres se manifestent par des signes subtils mais persistants qu’il est essentiel d’identifier.
Les comportements typiques du partenaire dominant
Le partenaire qui détient le plus de pouvoir dans la relation manifeste souvent des comportements caractéristiques que j’observe régulièrement en consultation. Julie, une de mes clientes, a pris conscience de sa position dominante lorsqu’elle a réalisé qu’elle décidait systématiquement des activités du week-end sans même consulter son compagnon. « Je pensais simplement prendre les choses en main », m’a-t-elle confié, « mais j’ai compris que je ne lui laissais aucun espace pour exprimer ses envies. »
Voici les signaux qui peuvent indiquer que vous exercez une influence excessive dans votre relation :
Vous prenez des décisions importantes sans véritable consultation
Vous vous impatientez lorsque votre partenaire exprime un avis divergent
Vous fixez des règles que vous-même ne suivez pas
Vous avez tendance à interrompre votre partenaire lors des conversations
Vous critiquez régulièrement les choix de votre partenaire devant les autres
Vous considérez que vos besoins (sociaux, sexuels, émotionnels) sont prioritaires
Vous utilisez souvent des phrases comme « C’est moi qui sais » ou « Fais-moi confiance »
Vous ressentez de l’irritation lorsque votre partenaire fait preuve d’indépendance
La domination peut aussi se manifester de façon plus insidieuse, à travers ce que j’appelle « le contrôle bienveillant ». C’est le cas de Marc qui, sous prétexte de protéger sa compagne, filtrait ses appels et décourageait certaines de ses amitiés « pour son bien ». Ce type de comportement est particulièrement pernicieux car il se dissimule derrière une apparente sollicitude. Il peut être aussi voulu comme lorsqu’une personne soumise rencontre une dominatrice (souvent dans une relation BDSM).
Les comportements typiques du partenaire en position de soumission
À l’autre bout du spectre, le partenaire qui se retrouve dans une position de soumission développe des comportements d’adaptation qui peuvent sembler confortables à court terme, mais qui minent progressivement son estime de soi. Emma, 34 ans, a réalisé qu’elle était dans cette position lorsqu’elle s’est aperçue qu’elle vérifiait systématiquement son téléphone toutes les dix minutes pour ne pas manquer un message de son conjoint, de peur de le contrarier.
Les signes qui peuvent indiquer que vous êtes dans une position de soumission incluent :
Vous doutez régulièrement de vos propres jugements et opinions
Vous vous excusez souvent, même pour des choses mineures
Vous recherchez l’approbation de votre partenaire pour des décisions personnelles
Vous avez progressivement abandonné certains loisirs ou relations amicales
Votre humeur dépend fortement de celle de votre partenaire
Vous minimisez vos accomplissements et amplifiez ceux de votre partenaire
Vous évitez d’exprimer vos désaccords par peur des conséquences
Vous vous sentez responsable du bonheur et du bien-être de votre partenaire
Ces comportements s’inscrivent souvent dans ce que nous appelons dans la méthode PsychoTools le « cycle de la désautonomisation » : plus on cède son pouvoir, plus on perd confiance en sa capacité à prendre des décisions, renforçant ainsi le besoin de s’en remettre à l’autre.
Situation quotidienne
Comportement dans une relation équilibrée
Comportement dans une relation déséquilibrée
Choix d’un restaurant
Discussion et décision commune ou alternance des choix
Un partenaire décide systématiquement, l’autre acquiesce sans réelle consultation
Gestion du budget
Transparence et décisions financières conjointes
Un partenaire contrôle les finances et alloue « de l’argent de poche » à l’autre
Organisation des vacances
Prise en compte des envies des deux partenaires, compromis équitable
Un partenaire planifie tout, l’autre suit le programme imposé
Désaccord sur un sujet
Expression respectueuse des opinions divergentes, recherche de solution
Un partenaire impose son point de vue, l’autre se tait pour éviter le conflit
La dynamique de pouvoir se révèle également dans la communication non verbale. Dans mes séances, j’observe attentivement les interactions physiques : qui interrompt qui, qui maintient le contact visuel, qui occupe l’espace. Ces indices corporels trahissent souvent un déséquilibre que les mots ne parviennent pas à exprimer.
Il est important de noter que ces signes doivent être observés dans leur globalité et leur persistance. Un comportement isolé ne suffit pas à diagnostiquer un déséquilibre de pouvoir. C’est leur caractère systémique et leur impact sur le bien-être des deux partenaires qui constituent le véritable indicateur d’une dynamique malsaine.
https://www.youtube.com/watch?v=Fkt2cycHAwI
Les origines psychologiques des déséquilibres de pouvoir
Au fil de ma pratique, j’ai constaté que les déséquilibres de pouvoir dans les couples ne surgissent pas par hasard. Ils s’enracinent profondément dans notre histoire personnelle, nos modèles familiaux et parfois même dans des mécanismes de survie psychologique développés depuis l’enfance. Comprendre ces origines constitue une étape cruciale pour transformer la Dynamique d’Amour au sein du couple.
L’influence des modèles familiaux sur nos comportements relationnels
Nous reproduisons souvent inconsciemment les schémas relationnels observés dans notre enfance. Un jour, j’ai reçu Thomas, qui se plaignait de l’attitude soumise de sa partenaire. En explorant son histoire familiale, nous avons découvert qu’il avait grandi avec un père autoritaire et une mère effacée. Sans le vouloir, il avait intégré ce modèle comme la « norme » relationnelle et cherchait à le reproduire dans son couple.
L’empreinte de nos modèles familiaux se manifeste de plusieurs façons :
Reproduction directe : nous adoptons le comportement d’un de nos parents
Reproduction inversée : nous adoptons le comportement opposé par réaction
Reproduction complémentaire : nous recherchons un partenaire qui adoptera le rôle complémentaire au nôtre
Ces modèles sont si profondément ancrés qu’ils peuvent nous sembler naturels, voire confortables. C’est pourquoi tant de personnes se retrouvent piégées dans des cycles relationnels dysfonctionnels sans même les questionner. La prise de conscience de ces schémas est le premier pas vers leur transformation.
Modèle familial d’origine
Impact potentiel sur les relations adultes
Intervention thérapeutique recommandée
Parents avec relation hiérarchique claire (un décideur, un suiveur)
Tendance à reproduire ou inverser cette hiérarchie dans ses propres relations
Identification consciente du modèle et expérimentation de nouveaux modes relationnels
Parents en conflit permanent pour le pouvoir
Anxiété face aux désaccords, évitement du conflit ou comportement sur-dominant
Apprentissage de techniques de résolution de conflits saines, gestion de l’anxiété
Parent unique exerçant tout le pouvoir
Difficulté à partager le pouvoir ou à s’affirmer selon la position occupée
Travail sur les frontières personnelles et la négociation équitable
Parents égalitaires et respectueux
Attentes élevées d’équité, possible désorientation face à des dynamiques déséquilibrées
Développement de stratégies pour naviguer dans des relations moins idéales
Les blessures narcissiques et le besoin de contrôle
Derrière le comportement dominant se cache souvent une vulnérabilité profonde. Marie-Claire, une cliente brillante et reconnue professionnellement, contrôlait rigidement son couple. Nos séances ont révélé une peur viscérale de l’abandon, héritée d’une enfance marquée par l’instabilité. Son besoin de tout contrôler était en réalité une tentative désespérée de se protéger contre cette peur fondamentale.
Les blessures narcissiques – ces atteintes profondes à l’estime de soi – peuvent conduire à deux réactions opposées :
L’hyper-contrôle : Je domine pour ne pas être dominé, je contrôle pour ne pas souffrir
L’effacement : Je m’adapte excessivement pour être aimé et ne pas être abandonné
Dans l’approche PsychoTools que j’ai développée, nous travaillons à identifier ces blessures fondamentales pour désactiver les comportements compensatoires qu’elles génèrent. Lorsque Marie-Claire a pu reconnaître et accepter sa vulnérabilité, son besoin de contrôle a naturellement diminué, ouvrant la voie à une relation plus équilibrée.
Le rôle des constructions sociales et des stéréotypes de genre
Nous ne pouvons ignorer l’influence persistante des constructions sociales sur nos comportements relationnels. Malgré les avancées significatives vers l’égalité en 2025, nos inconscients restent imprégnés de modèles traditionnels qui peuvent faciliter certains déséquilibres.
Je me souviens de Julien, qui se sentait diminué chaque fois que sa compagne prenait une initiative. En explorant cette réaction, nous avons découvert qu’il avait intériorisé le stéréotype de « l’homme qui doit diriger », rendant difficile pour lui d’accepter une partenaire assertive sans se sentir menacé dans son identité masculine.
Les attentes sociales peuvent créer des pressions considérables sur les deux membres du couple :
Pression sur les hommes d’être décisifs, protecteurs et émotionnellement stoïques
Pression sur les femmes d’être accommodantes, nurturantes et prioritairement focalisées sur les besoins des autres
Difficultés accrues pour les couples non-hétéronormatifs de trouver des modèles relationnels équilibrés
La conscience de ces influences sociales permet de les questionner activement. Dans mes ateliers « Voice & Action », j’encourage les couples à explorer consciemment ces stéréotypes pour déterminer lesquels ils souhaitent conserver et lesquels ils préfèrent rejeter.
La peur de l’intimité authentique
Paradoxalement, le déséquilibre de pouvoir peut servir de protection contre une intimité authentique perçue comme menaçante. Alexandre, un client particulièrement dominant dans sa relation, a fini par reconnaître que maintenir sa partenaire à distance émotionnelle lui permettait d’éviter sa propre vulnérabilité.
L’intimité véritable exige en effet une forme de nudité émotionnelle qui peut être terrifiante pour ceux qui ont appris à se protéger derrière des armures psychologiques. Le déséquilibre offre alors une pseudo-sécurité : le partenaire dominant évite de se révéler pleinement, tandis que le partenaire soumis trouve une forme de confort dans la délégation de sa responsabilité.
Cette dynamique crée ce que j’appelle « l’illusion de connexion » – une relation qui semble fonctionnelle en surface mais qui maintient en réalité les deux partenaires dans une solitude partagée, incapables d’accéder à la profondeur des Relations Authentiques auxquelles ils aspirent secrètement.
Comment restaurer l’équilibre quand on est dans la position de soumission
Se reconnaître dans une position de soumission peut être déstabilisant, mais c’est aussi le début d’une transformation profonde. J’ai accompagné de nombreuses personnes dans ce cheminement vers la réappropriation de leur pouvoir personnel au sein de leur relation. Cette démarche demande courage et persévérance, mais elle est essentielle pour construire une Dynamique d’Amour saine et épanouissante.
Reconnaître et accepter sa position dans la dynamique relationnelle
La première étape, souvent la plus difficile, consiste à reconnaître honnêtement sa position. Sophie, une cliente de 37 ans, a mis des mois à admettre qu’elle s’était progressivement effacée dans sa relation. « J’avais tellement intégré l’idée de me sacrifier par amour que je ne voyais même plus à quel point j’avais renoncé à mes propres désirs, » m’a-t-elle confié lors d’une séance particulièrement émouvante.
Cette prise de conscience passe par un inventaire honnête de votre situation actuelle :
Identifiez les domaines où vous avez renoncé à votre pouvoir de décision
Reconnaissez les émotions authentiques que cette position génère en vous
Acceptez votre part de responsabilité dans l’établissement de cette dynamique
Distinguez vos comportements d’adaptation de vos véritables désirs
Il est important de réaliser que cette position n’est pas le résultat d’une faiblesse personnelle, mais souvent d’un mécanisme d’adaptation qui a pu être nécessaire à un moment donné. Sans culpabilité mais avec lucidité, vous pouvez maintenant choisir consciemment une autre voie.
Comportement soumis
Émotion sous-jacente
Alternative équilibrée
Accepter systématiquement les choix du partenaire
Peur du rejet, anxiété face au conflit
Exprimer ses préférences et proposer une alternance dans les décisions
S’excuser pour des choses qu’on n’a pas faites
Culpabilité excessive, besoin d’apaiser
Réserver les excuses aux situations qui le méritent vraiment
Abandonner ses projets personnels
Sentiment d’illégitimité, crainte d’être égoïste
Maintenir un espace personnel épanouissant et le défendre comme légitime
Se taire face aux comportements blessants
Peur d’aggraver la situation, impuissance
Établir des limites claires avec des conséquences si elles sont franchies
Reconstruire l’estime de soi et l’affirmation personnelle
L’estime de soi est le fondement sur lequel repose notre capacité à nous affirmer sainement dans une relation. Avec Lucas, un client profondément installé dans un schéma de soumission, nous avons d’abord travaillé à renforcer cette base essentielle avant même d’aborder les dynamiques relationnelles.
Voici quelques techniques de la méthode PsychoTools que j’ai développées et qui se sont révélées particulièrement efficaces :
L’inventaire des réussites : Documenter quotidiennement vos accomplissements, même minimes
La désidentification : Séparer votre valeur intrinsèque des jugements externes
L’auto-validité : Apprendre à vous féliciter sans attendre l’approbation d’autrui
La restructuration des croyances limitantes : Identifier et transformer les pensées qui vous maintiennent dans la soumission
Cette reconstruction passe également par des actions concrètes dans votre vie quotidienne. Pour Élodie, cela a commencé par des décisions apparemment anodines : choisir un film sans consulter son partenaire, s’inscrire à un cours de peinture qu’elle désirait suivre depuis longtemps, exprimer un désaccord sur un sujet mineur. Chacune de ces petites victoires a renforcé sa confiance pour aborder des enjeux plus importants.
Techniques de communication assertive pour exprimer ses besoins
La communication assertive constitue l’outil le plus puissant pour rééquilibrer une relation. Elle permet d’exprimer vos besoins et limites avec clarté et respect, sans agressivité ni soumission. J’enseigne à mes clients le modèle CPNL (Communication Pacifique Non Lésante) qui s’articule autour de quatre étapes :
Observation : Décrire factuellement la situation sans jugement
Sentiment : Exprimer l’émotion que cette situation génère en vous
Besoin : Identifier le besoin non satisfait qui est à l’origine de cette émotion
Demande : Formuler une demande claire, spécifique et négociable
Par exemple, plutôt que de dire « Tu ne m’écoutes jamais », vous pourriez dire : « Quand tu regardes ton téléphone pendant que je te parle (observation), je me sens ignoré(e) et peu important(e) (sentiment). J’ai besoin de sentir que ce que j’ai à dire a de la valeur à tes yeux (besoin). Pourrais-tu mettre ton téléphone de côté pendant nos conversations importantes ? (demande) ».
Cette approche a transformé la vie de Mathilde qui, après des années à refouler ses frustrations, a appris à les exprimer d’une manière que son partenaire pouvait entendre sans se sentir attaqué. « Pour la première fois, il m’a vraiment écoutée, » m’a-t-elle confié, émue, après avoir appliqué ces techniques.
Établir des frontières saines et négocier de nouveaux équilibres
Les frontières personnelles définissent ce que vous acceptez et n’acceptez pas dans votre relation. Elles sont essentielles pour sortir d’une position de soumission et créer un espace de Confiance Partagée. Claire, longtemps habituée à céder à toutes les demandes de son compagnon, a dû apprendre à établir ces limites.
Le processus d’établissement de frontières comprend plusieurs étapes :
Identifier vos valeurs fondamentales et les comportements qui les transgressent
Communiquer clairement ces limites à votre partenaire
Prévoir et annoncer les conséquences en cas de non-respect
Appliquer ces conséquences de manière cohérente si nécessaire
Par exemple, Claire a établi que les critiques publiques étaient inacceptables pour elle. Elle a clairement communiqué à son partenaire que la prochaine fois qu’il la critiquerait devant leurs amis, elle quitterait immédiatement la soirée. Lorsque la situation s’est présentée, elle a respecté son engagement – un moment difficile mais fondateur dans sa reprise de pouvoir.
La négociation de nouveaux équilibres peut ensuite s’engager. Cette démarche n’est pas un ultimatum mais une invitation à co-créer une relation plus satisfaisante pour les deux partenaires. J’encourage mes clients à utiliser la technique des « zones » pour faciliter cette négociation :
Zone non-négociable : Vos besoins absolus et vos limites infranchissables
Zone de flexibilité : Les domaines où des compromis sont possibles
Zone de générosité : Ce que vous êtes heureux d’offrir à votre partenaire
Laurie était une coach en séduction passionnée et dévouée. Avec ses longs cheveux blonds et son sourire charmeur, elle avait conquis le cœur de nombreux hommes et femmes en quête d'amour. Mais ce n'était pas seulement sa beauté extérieure qui la rendait spéciale, c'était son talent pour aider les autres à trouver leur confiance en eux et à réussir dans le domaine de la séduction.
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