Être le premier choix de quelqu’un ou seulement une option parmi d’autres, voilà une distinction capitale dans une relation amoureuse. Se savoir aimée, désirée et valorisée au sein d’un couple est primordial pour beaucoup de femmes. Pourtant, certaines acceptent une place secondaire, se contentant des restes d’attention et d’amour de leur partenaire. Souvent par peur de la solitude, manque de confiance ou estime de soi effritée.
D’autres refusent ce statut de « roue de secours » et aspirent à une relation où elles seraient pleinement choisies. Mais que faire lorsque l’on réalise que l’on n’est pas LA femme de sa vie ? Doit-on accepter ce rôle par défaut ou au contraire, trouver le courage de partir ?
Table des matières
Les signes qui doivent vous alerter
Plusieurs indices peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Vous n’êtes probablement pas la priorité de votre compagnon s’il :
- Ne vous présente pas à son entourage ou ses amis
- Vous fait toujours passer après ses activités, ses amis
- Ne fait pas ou peu de projets d’avenir avec vous
- Vous plante des rendez-vous
- Disparaît pendant plusieurs jours sans explication
- Continue à flirter, draguer d’autres femmes
- Ne s’intéresse pas vraiment à votre vie, vos sentiments, vos projets
Bien sûr, tous les hommes ne sont pas prêts au grand amour et à la relation exclusive. Certains assument clairement ce mode de vie, d’autres le cachent. Quoiqu’il en soit, ne vous voilez pas la face si votre partenaire ne montre aucun signe concret de s’engager.
Julie, 27 ans, a mis du temps à l’admettre : « Pendant des mois, j’ai accepté ses excuses bidon quand il annulait nos rendez-vous ou quand il ne donnait plus de nouvelles pendant 4-5 jours. Je me persuadais qu’il était simplement débordé par son travail, qu’il avait besoin d’espace… En fait, non. Il voyait d’autres filles en parallèle et ne comptait pas du tout s’investir avec moi ».
Les conséquences sur votre estime personnelle

Accepter ce statut de « second choix », d’option parmi d’autres femmes finit toujours par impacter l’image que vous avez de vous. Insidieusement, vous vous demandez ce qui ne va pas chez vous, pourquoi vous n’êtes pas assez bien pour être LA femme de sa vie.
Votre confiance en vous s’érode, vous vous dévalorisez. Votre partenaire, lui, sait pertinemment vous maintenir dans cet état de doute permanent. Il dose habilement excuses, promesses, compliments et attentions pour mieux vous manipuler. Vous finissez par tolérer des choses que vous n’auriez jamais acceptées auparavant.
Céline, 34 ans, témoigne : « Plus ça allait, plus je doutais de moi, de ma valeur. Je me disais que si Marc ne voulait pas officialiser notre histoire et me présenter à ses parents au bout de ans, c’est que je ne devais pas être assez bien. J’étais obsédée à l’idée de le perdre, je fermais les yeux sur ses mensonges évidents et ses tromperies ».
Trouver le courage de partir

Rester dans ce type de relation vous maintient dans un profond mal-être. Vous ne vous sentez ni respectée, ni aimée, ni même désirée. Pourtant, vous stagnez, de peur de ne rien trouver de mieux ou par habitude. Sachez qu’il est possible de retrouver une belle estime de vous, la sérénité et un partenaire qui vous considérera comme unique.
Mais pour cela, vous devez impérativement couper les ponts et tourner la page, aussi douloureux que cela puisse être sur le moment. Chaque jour passé dans cette relation toxique renforce votre dépendance affective et émotionnelle. Vous devez trouver la force de dire stop et de reconstruire votre amour propre avant de vous engager dans une nouvelle histoire.
Maria, 36 ans : « Rien n’est pire que de se sentir remplaçable. J’aurais dû quitter Xavier dès les premiers mensonges, dès que j’ai compris qu’il me prenait pour une idiote. Au lieu de ça, j’ai accepté l’inacceptable pendant an avant de craquer. Aujourd’hui, je mets un point d’honneur à ne plus me laisser manipuler et à couper court au moindre doute ».
Exemples de femmes qui ont su dire stop

De nombreuses femmes acceptent ce rôle secondaire pendant des mois ou des années avant de trouver la force de réagir. Puis, un déclic survient, une prise de conscience qui leur permet de s’affirmer. Quelques exemples inspirants :
- Jeanne, 4ans : « Après mon divorce, j’ai fréquenté Bruno pendant 3 ans en sachant pertinemment qu’il voyait d’autres femmes. Mais il était si charmant et me faisait sentir si unique quand on était ensemble que je fermais les yeux. J’avais peur de me retrouver seule. Puis un week-end, il a annulé notre escapade au dernier moment, soi-disant pour son travail. Sauf que des amis communs l’ont vu au restaurant avec une fille ce soir-là. Là, la désillusion a été totale. J’ai réalisé que je méritais infiniment mieux et je l’ai quitté sur-le-champ ».
- Léa, 29 ans : « Guillaume me donnait des nouvelles très irrégulièrement et seulement quand ça l’arrangeait. Je n’arrivais jamais à prévoir quoi que ce soit avec lui. Pour autant, il me jurait être fou amoureux et vouloir qu’on emménage ensemble. Un week-end, une copine m’a montré une photo de lui, très complice avec une autre fille en boîte de nuit. Là, j’ai vraiment pété les plombs ! Plus question de me laisser balader. Je lui ai envoyé un message clair pour mettre fin à tout ça. Un poids énorme s’est envolé ce jour-là ».
- Chloé, 34 ans : « Fabien et moi entretenions une relation libre depuis an. Du moins, c’est comme ça qu’il appelait le fait de me tromper allègrement dans mon dos. Un jour, j’ai cherché son téléphone pour appeler le mien que j’avais perdu… et je suis tombée sur un sms sans équivoque d’une dénommée Lola. Ils parlaient clairement de leurs ébats de la veille. J’étais écoeurée d’avoir été aussi naïve. Je l’ai viré de chez moi sur-le-champ, c’était fini ».
Ces exemples montrent qu’il est possible de se libérer d’une relation où l’on n’est pas respectée. Le jour où la désillusion est totale, où l’on réalise pleinement la tromperie, le manque d’engagement, c’est souvent la goutte de trop. La colère et la fierté reprennent le dessus, permettant de couper définitivement les ponts.
Guérir de ses blessures avant de recommencer

Une rupture, même libératrice, est toujours douloureuse. Elle est d’autant plus traumatisante lorsque l’on se rend compte que l’homme tant aimé s’est joué de nous et n’a pas hésité à piétiner notre amour et notre confiance. Il vous faudra sans doute plusieurs mois pour panser vos blessures, retrouver confiance en vous et en la gente masculine.
Voici quelques conseils pour vous aider à tourner la page au bon rythme :
- Accordez-vous le temps de pleurer, de extérioriser votre rancœur, votre peine
- Entourez-vous de vos proches, amies, famille qui sauront vous réconforter
- Faites le tri dans vos relations, gardez seulement les personnes positives
- Etablissez une liste de vos qualités, valeur pour rebooster votre estime
- Laissez votre ex derrière vous, ne cherchez plus de ses nouvelles
- Reprenez doucement vos activités favorites, loisirs
- Fixez-vous de nouveaux objectifs professionnels ou personnels
- Accordez-vous des petits plaisirs réguliers (soins, balades, lecture…) qui font du bien
- Apprenez à vous connaître, à découvrir vos besoins et limites en amour
- Faites confiance au temps qui joue en votre faveur pour retrouver sérénité et bonheur
L’essentiel est d’avancer à votre rythme, sans forcer les étapes du deuil. Vous réapprendrez à vous faire confiance et à accorder votre amour à un homme qui le méritera vraiment.
Conclusion

Rester dans l’ombre d’un homme qui ne vous considère pas comme unique finit toujours par détruire l’amour propre. Même si la rupture est une épreuve, vous gagnez à couper les ponts pour ouvrir votre cœur à une relation plus saine.
Soyez patiente avec vous-même, entourez-vous et faites-vous plaisir. Vous réaliserez vite à quel point vous méritez d’être pleinement aimée et choisie. L’aventure de la vie continue et vous avez encore tant d’amour à vivre ou à découvrir. Gardez espoir !